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Albarello

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La sculpture "Albarello" est une oeuvre réalisée en argile terracotta et métal. Elle fait référence aux jarres de majolique des apothicaires du XVIe siècle en Italie, utilisées pour macérer des herbes médicinales. L'oeuvre fait référence au mélange de deux cultures qui s'entrechoquent à cette même époque sur les rives de Lachine. La vigne qui s'agrippe à cette structure métallique tente de régénérer et guérir les nombreuses confrontations et guerres survenues en ces lieux.

Processus de création d'Arbarello

Plusieurs oeuvres ont préfigurées la création d'Arbarello. L'oeuvre "Cortex" explorait l'idée d'un système de circulation d'eau logé dans le corps de la demi-sphère d'argile. Par la suite, la porté de l'oeuvre (circulation des fluides) s'est transformée en une installation-performance au niveau social d'un regroupement de 8 femmes sculpteures qui exécutaient pour l'occasion, des gestes d'ablutions (couper les cheveux, laver le corps, s'abreuver...) dans l'espace d'un sous-sol en démolition. Cette performance visait à célébrer la réunion-participation-communication des femmes dans le milieu très masculin de la sculpture au Québec."Vortex" récupère certaines idées-formes des oeuvres précédentes laissant pleinement entrevoir les traces laissées d'un mouvement assouvi. L'image de la jarre qui apparait avec Arbarello, laisse présager l'importance pour Dumouchel, de la transformation-transmutation des corps (physique, social, historique) en une énergie de partage accessible et contagieuse telle une panacée. On trouve l'oeuvre exposée au Musée de Lachine à Montréal. 

Le sommeil d'Ophélie

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Cette installation d'un lit de plexiglass et d'une table de nuit, fait référence à la mort du corps et de son égo pour laisser place au soi qui flotte en apesanteur sur le mur de briques. Cette oeuvre demande la participation des visiteurs pour être pleinement expérimentée. La table de nuit, réalisé à l'aide de deux plaques de plexiglass de 3cm chacune déposées l'une sur l'autre, emprisonnaient des cheveux en son centre. L'artiste proposait de soulever légèrement la plaque du dessus pour créer un effet de statique qui "pulsait" les cheveux dans différentes directions. L'oeuvre parle de l'illusion de l'anéantissement de nos repères et de la reconnaissance de ce qui reste malgré tout. L'oeuvre a été exposée à la Maison Leber-Lemoine du Musée de Lachine. 

© Agnès Dumouchel 2018